mardi 25 octobre 2011
Médicaments, drogues et voyages
Un rappel, pour vous mentionner l'importance de ne pas ignorer les lois à l'étranger.
Affaires étrangères et Commerce international Canada a mis en ligne des conseils aux voyageurs pour mettre en garde des dangers que pourrait engendrer la possession et la consommation de drogues à l'extérieur du Canada.
Il y a environ 2 000 Canadiens en prison à l’étranger, la plupart pour des infractions relatives à la drogue. Le passage des frontières internationales avec tout type de drogue, et même avec des médicaments d’ordonnance, peut vous causer des problèmes.
Peines sévères pour l’utilisation ou l’introduction frauduleuse de drogues illicites
Lorsque vous voyagez à l’étranger, vous êtes soumis aux lois du pays que vous visitez. Si vous êtes pris en possession de drogues illicites, le fait d’être un étranger ou d’ignorer les lois locales n’est pas une excuse, pas plus que ce ne le serait au Canada. Votre citoyenneté canadienne ne vous confère aucune immunité ni aucun traitement préférentiel dans les autres pays.
La plupart des pays, notamment les États-Unis, ont une politique de tolérance zéro en ce qui a trait aux drogues illicites, ce qui veut dire que des peines sévères sont imposées même pour la possession d’une petite quantité.
Exemples de peines dans le monde pour infractions graves en matière de drogue, notamment :
20 ans d’emprisonnement et une amende : Tunisie
30 ans d'emprisonnement : Venezuela
Peine de mort : Algérie, Indonésie, Iran, Malaisie, Singapour et Thaïlande
Ne soyez pas victime des trafiquants de drogue
Les trafiquants de drogue s’attaquent aux touristes, en particulier les femmes, les jeunes voyageurs et les personnes âgées. Les simples précautions suivantes peuvent vous aider à éviter de devenir involontairement un passeur :
Faites vous-même vos valises, assurez-vous de les garder fermées et ne les quittez pas des yeux.
Ne franchissez jamais une frontière avec un cadeau, un colis ou une valise appartenant à un tiers à moins d’être sûr de son contenu. Si l’on y découvre de la drogue, vous serez tenu responsable.
Ne faites jamais monter à bord un auto-stoppeur et ne franchissez jamais une frontière internationale avec quelqu’un que vous ne connaissez pas et en qui vous n’avez pas confiance.
Médicaments d’ordonnance pouvant être illicites dans d’autres pays
Nous savons tous, pour la plupart, que les drogues à usage « récréatif », telles que la marihuana, la cocaïne et l’ecstasy, sont illicites presque partout. Cependant, les médicaments d’ordonnance et les fournitures médicales qui sont licites et disponibles au Canada peuvent aussi être considérés comme illicites dans d’autres pays ou éveiller la suspicion de leurs douaniers.
Voyager en toute sécurité avec des médicaments d’ordonnance
Les lois concernant les médicaments d’ordonnance varient d’un pays à l’autre. Voici quatre mesures que vous pouvez prendre afin d’éviter des ennuis lorsque vous voyagez avec des médicaments délivrés sur ordonnance :
Assurez-vous que les médicaments que vous emporterez sont licites et facilement disponibles dans le pays que vous avez l’intention de visiter. Avant de partir, communiquez avec l’ambassade au Canada du pays où vous prévoyez vous rendre et confirmez auprès d’elle la légalité de votre médication.
Conservez tout médicament dans son contenant d’origine muni d’une étiquette sur laquelle apparaissent soit le nom de la pharmacie qui a délivré le médicament ou le nom du fabricant du médicament.
Emportez une copie de la prescription originale, comportant les noms générique et commercial des médicaments, ainsi qu’une note de votre médecin expliquant la raison de la médication.
Si votre état de santé exige que vous transportiez une réserve de seringues, apportez la quantité nécessaire pour tout votre séjour, ainsi qu’un certificat médical de votre médecin précisant qu’elles sont destinées à votre traitement médical personnel.
En cas d’arrestation
Les agents consulaires canadiens ne peuvent vous protéger des conséquences de vos actions à l’étranger. Ils peuvent vous fournir de l’aide à l’étranger, mais ils ne peuvent annuler les décisions des autorités locales et ne peuvent faire en sorte que vous soyez libéré.
Si vous avez des ennuis à l’étranger, informez tout de suite les autorités procédant à l’arrestation que vous désirez aviser les agents consulaires canadiens.
En vertu de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, les autorités locales ne sont tenues d’informer les bureaux consulaires ou diplomatiques canadiens de votre arrestation que si vous leur demandez explicitement de le faire.
www.voyage.gc.ca
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