mercredi 21 septembre 2011

Le règles d'or des assurances voyages




Ne pas sous-estimer son importance:
Les États-Unis sont l'un des pays où les soins de santé sont les plus chers. La Régie de l'assurance maladie du Québec ne verse pas grand-chose pour des soins reçus à l'étranger. Elle ne rembourse aucun médicament acheté hors du Québec, ni aucuns frais de transport ambulancier ou aérien. Si vous voyagez dans le reste du Canada, la Régie recommande de prendre une assurance privée aussi.


Vérifier notre couverture:
Beaucoup de personnes achètent une assurance privée alors qu'ils sont déjà couverts avec leur carte de crédit ou leur régime d'assurance collective. Il faut vérifier si c'est le cas, puis déterminer si c'est suffisant ou non. Les assurances collectives se limitent assez souvent à une assurance soins de santé d'urgence. Si la protection que vous possédez est insuffisante, vous pouvez la compléter. Exemple: si l'option annulation n'est pas incluse, il suffit de l'acheter séparément. En cas de pépin, vous devrez contacter les deux ou trois assureurs concernés: ils s'arrangeront entre eux pour déterminer le mode de prise en charge.


Choisir une couverture complète:
L'assurance voyage comporte différents volets, dont le plus important est la garantie de soins de santé d'urgence, qui peut vous éviter d'énormes factures. Pour une protection complète, choisissez une formule qui comporte aussi: un service d'assistance téléphonique, une assurance annulation et interruption de voyage, une assurance décès ou mutilation accidentels et une assurance bagages.


Vérifier les exclusions de votre police:
Vous êtes à Cuba, au bar de l'hôtel. Vous avez siroté un nombre inconsidéré de mojitos... puis c'est l'accident: vous glissez, vous tombez, et vous voilà avec trois côtes fêlées. C'est bête, vous n'êtes pas couvert. Pourquoi? Parce que tous les contrats comportent des restrictions et limites, dont, très souvent, l'abus de drogues et d'alcool. C'est ce qu'on appelle une exclusion. Parmi les exclusions les plus courantes, on trouve aussi les activités sportives dangereuses (parachutisme, plongée sous-marine, etc.), les complications de grossesse, les blessures subies lors d'une guerre, ou encore les troubles mentaux.


Ne pas dissimuler d'informations:
Oublier de mentionner un problème, même minime à première vue, peut avoir de lourdes conséquences. Exemple: vous avez une bronchite, que vous soignez avec des antibiotiques. Vous ne jugez pas nécessaire d'en parler lorsque vous achetez votre assurance voyage. Une fois à l'étranger, elle se transforme en pneumonie. Êtes-vous couvert? Non, car la bronchite constitue une condition préexistante connue de vous au moment où vous avez acheté l'assurance. Même si ça paraît anodin et même si on ne vous pose pas la question, évoquez tout souci de santé et demandez si cela a un effet sur votre couverture.


Mémoriser la notion d'urgence:
Il est très important de comprendre que l'assurance voyage vous couvre en cas de situation urgente et imprévue seulement, soit une maladie soudaine ou un accident. Cela exclut les soins habituels et ceux qui peuvent attendre le retour au Québec. Même chose pour les destinations non sécuritaires: certaines ne sont pas couvertes, puisqu'on tombe dans le domaine du prévisible.


Souscrire au bon moment:
Le plus tôt sera toujours le mieux.



Source: Msn Finances

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