vendredi 28 août 2009

Les plages du débarquement en Normandie.


Vous êtes un mordu de l'histoire de la deuxième guerre mondiale ou vous souhaitez vous rendre sur le lieu où vos ancêtres ont combattu pour la paix dans le monde?

Si vous planifiez un voyage dans le nord de la France, je vous conseille fortement de prendre une journée ou deux pour aller visiter les plages du débarquement ainsi que les quelques cimetières qui honorent les soldats de différentes nations.

La Normandie étant mon petit coin dans ma petite jeunesse, je peux vous donner mes coups de coeur.

La pointe du Hoc.
À Cricqueville-en-Bessin, c'est à cet endroit que se trouvait une batterie allemande. On peut toujours voir l'emplacement où il y avait six canon allemands. Située au sommet d'une falaise, 30 mètres au-dessus d'une étroite plage de galets, on peut encore marcher à travers les cratères crées par les obus.





Le cimetière militaire allemand.le cimetière de La Cambe rassemble les tombes de plus de 21 200 soldats allemands qui reposent sous de petites dalles entourées de pelouse. C'est le plus grand cimetière militaire de Basse-Normandie. Il se présente comme un jardin parsemé d'érables et de croix de Malte alignées par cinq. Au centre du cimetière se trouve un tumulus de 6 mètres de haut où sont enterrés les corps de 296 soldats non identifiés. Au sommet, une grande croix de granit noir encadrée de statues domine le site et offre une vue panoramique sur tout le cimetière.





Le cimetière américain de Normandie.
Dix carrés de stèles renferment les corps de 9387 militaires américains morts pendant la Bataille de Normandie. Les croix blanches en marbre de Carrare sont parfaitement alignées et disposées de chaque côté des allées principales qui forment une croix latine. Derrière le Mémorial, le Jardin des Disparus présente les noms de 1557 soldats dont les dépouilles n'ont pas été retrouvées. Une chapelle s'élève également au centre du cimetière. Le terrain bordé de pins noirs d'Autriche, de lauriers, de cyprès et de chênes verts a été entièrement cédé aux Etats-Unis par le gouvernement français.



Le centre Juno Beach.
Il s'agit d'un musée consacré au rôle joué par le Canada lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut élevé sur le site même où eu lieu le débarquement des troupes canadiennes en juin 1944 et inauguré en 2003.



Pegasus bridge
Ce pont situé près de Bénouville sur le canal de Caen fut la première position prise par les Alliés lors du débarquement de Normandie. L'assaut fut donné peu après minuit le 6 juin 1944 par un commando anglais dirigé par le major Howard. Amenés en planeurs, ses hommes réussirent à neutraliser les postes allemands et à tenir ce pont sur l'Orne jusqu'à l'arrivée des parachutistes en renfort. Aujourd'hui le pont levant d'origine est exposé dans le parc du Mémorial Pégasus.




Sainte-mère-Église
Il s'agit d'une des premières villes françaises libérées lors du débarquement de Normandie. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, tandis que les habitants tentaient d'éteindre l'incendie d'une maison, les premiers parachutistes de la 82ème Division aéroportée américaine furent largués au-dessus du bourg. Certains d'entre eux furent abattus par les Allemands avant même de toucher terre. Le soldat John Steele resta quant à lui accroché au clocher de l'église lors du parachutage, comme le montre un mannequin qui y demeure encore aujourd'hui. Devant l'Hôtel de Ville, la Borne du kilométre 0 symbolise le point de départ de la Voie de la Liberté, la route suivie par la 3ème armée américaine commandée par le général Patton jusqu'à Bastogne en Belgique.




Le port artificiel d'Arromanches
La ville d'Arromanches fut prise par les troupes britanniques le 6 juin 1944 au soir. Les Alliés décidèrent d'y construire un port artificiel, répondant au nom de code "Mulberry", afin de pouvoir ravitailler leurs soldats et débarquer du matériel lourd nécessaire à la poursuite des opérations. Le chantier commença dès le 9 juin en même temps que celui d'un second port artificiel à Saint-Laurent-sur-Mer, destiné aux troupes américaines. Cependant, du 19 au 21 juin, une tempête causa de nombreux dégâts et les contraint à abandonner la construction de ce second port. Le port artificiel d'Arromanches joua quant à lui un rôle important dans la progression des forces alliées grâce à une capacité de débarquement de 7 000 tonnes de matériel par jour. Surnommé également "Port Winston" en l'honneur de Winston Churchill, il s'agissait d'une digue composée de 230 caissons en béton armé dont la plupart étaient surmontés d'une batterie anti-aérienne. Une fois remorqués depuis l'Angleterre, les caissons baptisés "Phoenix" étaient coulés afin de reposer sur le fond sableux de Gold Beach. On peut encore aujourd'hui en observer les vestiges depuis les quais de la ville.



Juno beach
Juno Beach est le secteur affecté aux Canadiens lors du débarquement de Normandie. Situé entre les plages britanniques de Gold Beach et de Sword Beach, le secteur était défendu par une unité allemande composée essentiellement d'adolescents et de vétérans armées de canons antichars et de mitrailleuses, sans aucune batterie lourde. A voir: Le monument à Courseulles-sur-Mer dédié à la mémoire des soldats alliés qui libérèrent la ville. Le Centre Juno Beach.




Et profitez de votre séjour en Normandie pour goûter au fameux camembert de la région, au cidre local, au Calvados ainsi que les petits caramels au beurre salé.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

allo lili! merci pour ces informations sur la normandie,ca a l air tres interessant ton coin de pays!!! les photos sont magnifiques j espere bien y aller en personne ca me semble tres beau comme destination. merci dany (le mari de marie-eve)

Lili Dulac a dit…

J'espère que toi et Marie-Eve vous aurez la chance d'aller faire un petit tour.